La science cherche et son exploration est sans limite.
Mais si on demande à un scientifique de retrouver les fondements des connaissances traditionnelles, quelle réponse pourrait-il bien nous faire et quelle réponse pouvons-nous bien lui suggérer ?
Aujourd’hui force est de constater que les connaissances traditionnelles font l’objet d’un dédain et sont considérées comme n’ayant plus aucune signification.
Cette attitude est due à l’émergence d’une pensée exclusivement rationaliste.
Cependant nous pouvons constater un effort manifeste qui amène les scientifiques à se rapprocher parfois des connaissances traditionnelles car certains deviennent conscients que ces connaissances leur sont tout à fait complémentaires, surtout lorsqu’il s’agit d’aborder le monde dans son sens global. S’il est reconnu que les sens physiques se révèlent inadéquats pour appréhender la réalité, les sens supérieurs, immatériels, restent encore inaccessibles pour la plus grande partie des hommes de notre époque, car rejetés.
Mais comment pouvons-nous présenter ces connaissances traditionnelles ? Elles semblent avoir existées de toute éternité ou du moins pouvons-nous considérer qu’elles sont concomitantes à l’apparition de l’homme sur terre.
En effet, elles ont été mises à la disposition de l’homme pour lui permettre d’appréhender le monde, la vie dans son ensemble, sans nécessairement le mettre en équation. Les méthodes scientifiques, d’une très grande rigueur, sont-elles applicables aux connaissances traditionnelles ? Il y a là une réelle difficulté.
Connaissance : voilà un mot dont la signification n’est pas universelle. Pour nous, il se distingue nettement du savoir qui s’accumule et que la recherche actuelle maîtrise fort bien. Il est le résultat du travail de certains hommes dans leur quête du sacré, du divin.
Elle permet de percevoir intuitivement la réalité, c’est-à-dire la globalité de la création intégrant matière et esprit, le monde visible et le monde invisible. Elle se transmet dans le cheminement initiatique s’il y a recherche permanente.
Au-delà de la diversité des hommes, l’Initiation propose l’accès à une Connaissance pour trouver en eux tous les fondements nécessaires.
Il n’y a pas de réponse universelle à une quête qui ne peut qu’être menée par chacun des hommes, au plus profond de lui même et qui exige un travail de l’âme, du corps et de l’esprit. Ce travail ne peut reposer que sur un vécu qui ne s’accomplit que progressivement, grâce a un très gros effort de volonté dans le respect du Principe de création et pour l’amour de tous.
La tradition regarde vers le haut, alors que la science moderne est purement humaine et ne regarde que vers le bas, vers la matière.
Mais ces deux regards ne sont pas opposés. Au contraire, les connaissances traditionnelles tentent de relier le monde physique au monde du mystère pour accéder à la perception du divin.
Il faut bien se rendre compte que nos sociétés actuelles ne le perçoivent plus.
Le sens global du monde est indéfinissable. Quelle que soient les méthodes, on ne peut réduire l’univers à une quantification, à des mesures qui permettraient de le reproduire à volonté.
Les lois d’harmonie sont là. Leur approche repose pour l’essentiel sur la connaissance des Nombres.
Le scientifique d’aujourd’hui ne la détient pas. Même s’il en est conscient, il continue à butter contre le mur de la matière. L’astrologie, la magie, l’alchimie sont trois sciences qui, si elles sont reprises par la science moderne, peuvent conduire à une nouvelle ère, à une nouvelle formulation et une nouvelle expérimentation de la vie par l’homme.