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Un

Nature

         Il est l’Absolu qui n'est manifesté ni dans le visible ni dans l’invisible. Il est l’océan primordial de l’incréé. Il contient donc tout ce qui est, ce qui n’est pas et ce qui n’est pas encore.  En tant qu’absolu, il est le non-être ; en tant que totalité, il est l’être. C’est donc une abstraction pure, incompréhensible pour le cerveau humain. Il est l’essence divine qui demeure à jamais immobile dans la solitude de l’incréé. Il est l’éternité.

         Premier de la suite des nombres et son origine, le Un exprime traditionnellement le Principe de Création dans sa globalité, son unicité. Il est l’englobant originel, la Cause des causes, qui contient toutes les potentialités qui donneront naissance à l’univers.

         Sa globalité est confirmée par l’arithmétique puisque Ö1 = 1, ce qui signifie qu’il contient en lui sa propre cause.  Multiplié ou divisé par lui-même, il reste identique, immuable. Il ne peut y avoir qu’un seul Principe créateur, non reproductible et insécable.

         Dans ce sens, il n’est donc pas un Nombre mais le principe du Nombre. Indivisible, il n’est pas non plus une réunion, une fusion de quelque chose. Jamais engendré, il engendre tous les Nombres. Chacun d’eux n’en est qu’un aspect particulier. Le point n’en est pas vraiment le symbole, car il est déjà l’apparition de la pensée du Principe créateur.  De même, la lumière unique brillant sur le plateau du Vénérable Maître symbolise le Un qui s’est déjà pensé et qui prépare la possibilité d’existence du temple. Le Delta, perpétuellement lumineux à l’Orient, en est sans doute la meilleure représentation.

Comment se manifeste-t-il ?

         On ne peut l’approcher que par le multiple, car il crée les mille et une formes de la vie par divisions successives, tout en restant lui-même. Il contient tous les Nombres, toutes les possibilités de l’univers, donc tout l’Univers. Il est ainsi le début et la fin de toute chose. Il s’exprime par le multiple et celui-ci garde sa cohérence s’il est habité par le Un. Il est donc ce que nous pouvons percevoir lorsque nous reconnaissons que tout être est porteur de l’étincelle divine. Toute manifestation est une scission apparente de l’unité. La mort apparaît alors comme la rupture des liens avec l’Unité. Tel est le corps qui se désunit, se corrompt et disparaît.

         Dans beaucoup de traditions, le Trois signifie le pluriel, le multiple. Ce Nombre, fils du Deux n’est pas l’unité mais il en est le symbole, c’est à dire la première perception humainement possible. Un et Deux relèvent de l’incréé et sont donc inconcevables. La pensée humaine commence avec le Trois qui est cependant encore dans l’incréé. La ternarité divine a une unité d’essence qui contient tout.

Comment le percevoir ?

         Il est donc un tout intangible, éternel. Il est le mystère apporté aux hommes pour leur existence.

         Cause de la création et de la créature, il est, en même temps, le but vers lequel cette dernière doit tendre lors de son passage sur terre pour retourner à la lumière qui l’a fait naître.

         C’est le rôle de l’initiation de permettre un tel périple.

         Un initié se doit de rechercher l’unité en toute chose, en lui-même comme dans son rapport avec la création. Pour lui, le monde est Un sous d’innombrables facettes qui sont à la fois des obstacles pour une pensée rationaliste, mais également des enseignements pour celui qui a acquis au sein du temple une pensée synthétique.

         La démarche communautaire, « comme une », semble incontournable pour manifester la nature de cette abstraction. Il s’agit de rassembler ce qui est épars mais de même nature, pour reconstituer concrètement l’Unité. Concrètement signifie rituellement afin de rester en contact avec l’incréé et de garder un degré de pureté suffisant.

         Cela passe par le Trois, d’où les grades.

         Pour l’Apprenti, tout commencement compréhensible est « Trois en Un ». Comme ce Nombre est le multiple, l’être apprend à prendre un élément divin, comme un symbole, pour y faire entrer tous les autres. Il cherche le sacré en toute chose, partout et sans cesse. Les symboles sont autant de voies vers l’Absolu.

         Pour le Compagnon, la Pierre Cubique est ce qui fait percevoir l’Unité. Tout y est déjà contenu. Il cherche ainsi à accéder à l’unité de son être qui est la clef de la pensée sans image.

         Cela mène à l’Or des sages, la Pierre Philosophale. Il suffit d’en posséder un morceau pour retrouver l’unité primordiale. Cette matière est le Verbe qui anime toute chose. Nous sommes alors dans la Maîtrise et la Sagesse qui est l’art de s’identifier à l’idée de l’unité, pour la sentir partout à chaque instant.

         Telle est la vie selon le mythe qui est une approche du Un par la multiplicité des fonctions et le développement de tous les Nombres.  


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