Après le signe du Verseau qui verse l’eau du ciel, vient le signe des Poissons qui nagent dans cette eau primordiale. Ce signe est le dernier du zodiaque. Il ferme la mandorle zodiacale. La mandorle est à la fois une forme close par son tracé et une forme ouverte par son aspect de vulve. C’est une porte, un passage. Nous sommes à la fin d’un cycle. Après les Poissons, un nouveau cycle sera à nouveau relancé avec le signe du Bélier. Une nouvelle énergie jaillira de cet océan primordial dans un nouvel élan. Les mondes s’unissent pour faire naître l’homme zodiacal, tel le Christ Rédempteur, symbole de l’homme accompli et universel, qui s’extrait d’une mandorle sur les façades des Cathédrales.
L’océan primordial (et non les océans ; ce singulier donne une notion d’unité), traduction du mot grec « Okeanos » qui signifie « étendue marine entourant l’ensemble des terres », est la représentation de l’origine du monde, la source de ce qui existe, le lieu d’où tout provient. Mais comment l’origine pourrait-elle venir de quelque chose de préexistant ? Pour certains, y a-t-il un intérêt quelconque à s’interroger sur l’origine du monde ? L’important n’est-il pas que ce dernier existe, que nous en soyons conscients, et que nous y trouvions notre place ? Nous focaliser sur cette question n’est-ce pas un frein à l’évolution de l’être ? La Tradition propose autre chose et ne s’intéresse pas au commencement de la vie mais à sa source. On ne sait pas quand la vie a commencé et on ignore quand elle s’arrêtera. La Vie peut être considérée comme une énergie qui se manifeste à travers l’humain, le végétal, l’animal, et peut être encore bien d’autres choses. Ce qui frustre l’homme, c’est qu’il a conscience d’être dans quelque chose qu’il ne sait pas expliquer d’une façon rationnelle. Les traditions ont pour vocation d’aider à s’ouvrir à l’irrationnel, et à compléter le regard sur ce qui nous entoure.
On pourrait voir cet océan comme le vide précédant le big-bang de certaines théories scientifiques : du vide fluctuant d’où tout est apparu, un néant sans matière, mais en capacité de tout créer. H. Reeves décrit le rayonnement fossile de l’univers quand il avait 400 000 ans et le décrit « comme un chaos primordial, extrêmement chaud (donc plein d’énergie), dense et lumineux. Il n’héberge aucune des structures qui en font maintenant la richesse et la diversité ». Cet océan incréé est celui d’où émerge le tertre primordial. C’est le début du phénomène de création qui amènera à la réalisation du monde tel que nous le connaissons. Lors de la création, et celle-ci se répète sans cesse, le Grand Architecte jette de son trône une pierre qui émerge du chaos primordial et sur laquelle le Temple est bâti. C’est le Noun égyptien, plutôt concept que dieu, l’océan d’énergie et non d’eau (les éléments apparaissent avec la création) qui se confond avec le Principe de création ; c’est la matrice du monde, qu’il soit céleste, invisible ou visible ; c’est là que résident l’origine de la lumière ainsi que les puissances qui font naître le monde matériel. Il correspond à l’incréé, énergie pure, énergie primordiale, vibration à l’origine de tout. Ce n’est pas du domaine de l’humain et on ne peut donc le définir. Cette énergie est sans forme, sans espace, sans temps, insaisissable. C’est une eau de feu, comme un magma, à la fois liquide et solide, abyssale et lumineuse.
Ce Noun égyptien est parfois représenté sur certains bas-reliefs comme un dieu anthropomorphe avec un visage, un buste et deux bras d’une longueur disproportionnée, soutenant la barque solaire contenant un scarabée qui tient le disque solaire. C’est l’existence qui se manifeste pour la première fois avec l’émergence de Rê, le dieu Soleil, hors des eaux de l’Océan des origines. Mais on ne voit que la moitié du corps de Noun, comme pour montrer qu’il y aura toujours une limite entre le visible et l’invisible, entre le compréhensible et l’incompréhensible. Pour J. Adler, le Noun est la potentialité irréalisée de l’existence, symbolisée par la fluidité sous la forme d’une vaste étendue d’eau. Le Noun est le milieu de la non-lumière mais capable de la générer. Mais n’oublions pas les paroles d’Atoum à Osiris (ch. 195 du Livre des Morts) : « Tu es destiné à des millions et des millions d’années. Quant à moi, je détruirai tout ce que j’ai créé, ce pays reviendra à l’état de Noun, à l’état de flot, comme au début ».
Le mot araméen « Noun » signifie poisson ; il montre la fructification et la productivité. Bien des mythes l’évoque, celui de Jonas, celui de l’Arche de Noé (Noah ou Noun-h’et), celui de l’œuf du monde qui est un Œuf de poisson, etc… Les Babyloniens décrivaient ce signe par deux poissons poussant un Œuf géant, « l’astérisme de l’anneau ». Noun, en hébreu, est associé aux poissons mais aussi aux serpents ; cela évoque ce qui est caché ou englouti dans les profondeurs. Le poisson est le symbole de la nature féconde dans son aspect indifférencié. L’océan est pareil à l’œuf des philosophes ; il contient tout ; encore faut-il être capable de lui donner un véhicule selon l’intention de son usage.
Dans la tradition chrétienne, au commencement, et donc en permanence, s’étend un chaos liquide. La sortie du Chaos est évoquée pour ordonner. C’est le « Ordo ab Chaos ». Ce mot vient du grec « khaos » qui veut dire abîme. Cette cavité sans fond, vide, préexistait à la création et jouait le rôle de matrice du monde. État primordial informel, antérieur à la création, elle est donc liée à l’origine. Il faut bien préciser que le Chaos n’est pas le désordre qui, lui, concerne le monde manifesté.
Notons qu’en Chine, le Dao est le chaos indifférencié ou l’Un primordial riche de toutes les potentialités. De cet océan émergent deux dragons : l’un mâle, éclatant comme le soleil, est le maître de l’activité, l’autre femelle, luisant comme la lune, est adepte de la passivité. L’Inde a un mythe proche concernant l’Océan, retrouvé aussi chez les peuples nordiques, où la vie naît de l’océan primordial.
Dit autrement, cet océan contient les semences de tous les possibles qui viendront ou non un jour à l’existence, ce que confirme Maître Eckhart : « Toutes les choses de l’univers n’étaient pas néant avant la constitution du monde, mais elles avaient un certain être virtuel » (commentaire de l’Évangile de Jean). L’océan primordial fait penser à un bouillon de culture d’où sont prélevés les ingrédients nécessaire à la vie. La couleur symbolique de cet océan est le Noir, caractéristique de toute non-manifestation comme de virginité primordiale. En alchimie, toute transmutation présuppose le passage par un état d’indifférenciation représenté par cette couleur. Ainsi, quand le Principe se pense dans cet océan qui est lui-même, il passe de l’indifférencié au Un, ce qui est incompréhensible pour nous, puis il se dédouble en Grand Architecte et Veuve qui vont, pour lui, accomplir la création. En fait, cet océan nous environne sans que nous le voyions, comme le poisson qui vit dans l’eau et ne la voit pas ; il est comme dissout dans toute la création. Il peut se symboliser par la sphère (aucun des points n’est différent des autres) ; son centre, en expansion, ne se situe pas car rien ne peut le contenir, le limiter, mais il contient toute chose ; l’intérieur enveloppe l’extérieur ; le centre est partout et la circonférence nulle part. Il n’est donc pas fini. Chaque semence qui germe ne le diminue pas. Chaque être en possède une goutte à sa naissance que nous appelons Esprit et au décès celle-ci retourne à son origine. Notre corps ne peut y aller car aucune matière n’y entre mais la goutte peut entraîner l’âme. C’est ainsi que dans de nombreux rites, l’immersion dans l’élément marin marque une remontée de l’âme vers son origine. Il y a alors union de la petite sphère à la grande sphère, la goutte à l’océan, la substance à l’essence, la conscience d’une communauté à la conscience universelle. C’est la phase d’acceptation de mourir pour renaître. C’est le sacrifice ultime à la Cause. On est dans l’irrationnel car face à l’inconnaissable. On plonge de l’autre côté du miroir, dans les abysses du Mythe. Comme dit un enseignement soufi : « Lorsque je renonçai à mon existence individuelle, je devins un océan sans limites, n’ayant ni rives ni fin, ni intérieur ni extérieur ». Dans certains mythes, on parle d’un monstre terrifiant, le Léviathan qui vit dans l’Océan des origines et qui aspire les êtres et les démembre. L’océan primordial permet une dissolution de l’être. Il est donc d’une profondeur sans fin et Maître Eckhart rappelle que « plus un puits est profond, plus il est haut ; hauteur et profondeur ne font qu’un ». C’est en allant rituellement dans les profondeurs de la crypte qu’on peut percevoir les hauteurs de l’Esprit, le mystère inconnaissable qu’on ne peut comprendre mais qui peut se vivre. Les fondations du temple, creusées en profondeur jusqu’à cet océan (la nappe phréatique en Égypte), permettent à la lumière de pénétrer dans la pierre et de donner aux frères la clarté, la sérénité et la foi connaissante. Le Temple est le vaisseau qui permet de naviguer sur l’océan primordial à la frontière des mondes et par la communauté de percevoir ce qui est irrationnel.
L’Océan primordial n’est donc pas un concept rationnel. La raison, liée à l’intelligence cérébrale, est basée sur la matière. L’océan n’est pas de cette nature et est donc inaccessible à cette raison. Ce n’est pas de son domaine. Le fonctionnement cérébral humain n’a rien à voir avec la vie de l’incréé. Cet océan des possibles que l’on rapproche du Principe n’est donc pas accessible à nos sens matériels, ni même à notre intellect, car sa nature, son étendue et son action nous dépassent. Nous ne pouvons que nous en approcher par une démarche sensitive, c’est à dire en nous ouvrant à nos sens non matériels et en développant l’intuition. Ce qui est irrationnel n’est pas à prendre dans le sens privatif (privé de raison) mais dans le sens d’au-delà de la raison, là où elle ne peut aller. L’exemple le plus simple est celui du jeu irrationnel des rêves, si important pour l’équilibre de chacun ; c’est ce que proposait le jeu des mystères de l’antiquité (égyptienne ou grecque). Si nous sommes entrés sur la voie initiatique, c’est que nous avons ressenti le besoin de vivre une démarche spirituelle, car nous pressentons que le monde matériel dans lequel nous vivons n’est qu’une partie de la vraie nature de l’Univers. Le monde matériel dans lequel nous évoluons, qui est accessible à nos sens matériels, n’est que la concrétisation du monde de l’invisible, de ce qui est créé mais non perceptible par nos sens terrestres. La rationalité nous aide dans cette démarche pour organiser et structurer notre action, mais c’est au niveau de notre sensibilité au Sacré que l’action se produit. C’est à travers nos sensations qui passent par nos sens matériels et non matériels, que nous pouvons tendre à embrasser le plus largement possible les effets de la réalisation des potentialités issues de l’océan primordial, dans le monde visible et dans le monde invisible. Ce monde invisible est, quant à lui, une émanation de ce qui est incréé, le monde des potentialités, de tous les possibles et qui préexiste, coexiste et survit à tout, car hors du temps, et porteur de tout ce qui est, a été, sera, ou ne sera jamais.
Dans le temple, la crypte est le lieu du chaos, sans forme, non habitable par l’humain qui est un être différencié. Cependant, le rituel d’initiation est une tentative d’indifférenciation de tous les constituants de l’être pour le mettre en état de réceptivité face à tous les possibles qui lui seront proposés ; on commence par le mettre dans ce lieu improbable qu’est la crypte pour qu’il découvre la source d’où tout provient. Plongé dans cette Eau primordiale il est « envahi d’une force nouvelle, enlevé à la vie d’ici-bas et introduit dans le monde éternel où résident les dieux » (Serge Sauneron).
L’élément Eau fait partie de la création et non de cet océan. Cependant, ses caractéristiques en font un lien avec lui et explique que l’épreuve de l’Eau est la première dans le rituel d’initiation, après la sortie de la crypte. Selon Théodore Schwenk, elle doit être considérée comme le « corps » d’un monde de forces qui lui est supérieur et qui intervient, à travers elle, dans le monde matériel. L’eau transmet à la terre les ordonnances du cosmos. Pour le Professeur Henri (CNRS Strasbourg), une goutte d’eau peut non seulement permettre de coder l’ADN d’un être humain mais aussi en garder une trace électromagnétique. Et la totalité du codage des êtres humains nécessiterait entre 5 à 6 litres d’eau. Comme le dit Saint Exupéry, « Eau, tu n’as ni goût, ni couleur, ni arôme, on ne peut pas te définir, on te goûte, sans te connaître. Tu n’es pas nécessaire à la vie, TU ES LA VIE ». L’eau émet et aime car la vie se nourrit d’informations issues de l’eau. La vie est née de l’eau et elle fait passer de l’immatériel au matériel. Pour le professeur Jacqueline Bousquet, biologiste au CNRS, l’ADN communique avec l’univers et reçoit son information de l’eau. S’il n’y a pas d’eau, il n’y a pas d’incarnation. Cette eau est nécessaire pour libérer l’information. Ainsi durant la grossesse, l’eau amniotique participe à la constitution de l’enfant. De par le rite et le rituel, ne peut-on dire qu’une loge, par l’eau, est replongée dans l’océan cosmique, dans l’indifférencié, où sont présents tous les possibles ? Pour Lu Tsou, l’Eau est la véritable énergie du Grand UN. Si l’homme obtient ce Un, il devient vivant ; s’il le perd, il meurt.
Le poisson vit dans l’eau ; il baigne dans le mystère des abysses. Cette particularité du douzième signe du zodiaque lui confère une capacité à pouvoir rester en contact avec l’origine, mais aussi avec les lignes de force et les courants les plus subtils issus des profondeurs. Cependant, l’hypersensibilité, l’imagination et la rêverie ne font pas bon ménage avec la nécessité de rendre les actes cohérents. Le bâtisseur est par nature pragmatique et se doit d’être en harmonie, en force et en sagesse avec l’ensemble de ses actes, de ses pensées et de ses intentions. Seul, le Poisson est inefficace. Toute réalisation nécessite que les initiés restent en contact permanent avec la communauté qui représente, symboliquement, tous les signes du zodiaque. Placé au niveau des pieds de l’être zodiacal, le Poisson a la sensibilité à fleur d’écailles ; il apporte cette capacité à l’être communautaire de capter les énergies telluriques, de les assembler et de les diffuser vers le Haut afin de vivre en cohérence avec l’Univers et d’orienter les intentions vers le Principe.
Examinons le symbole du signe des Poissons pour en approfondir le sens. Pour tracer une mandorle, on peut utiliser deux cercles qui s’interpénètrent. La surface commune forme une mandorle. On est au lieu du cratère du volcan, de sa vulve, avec le magma en fusion qui dissout la matière, prêt à jaillir. On peut aussi percevoir ce tracé dans le volume et imaginer deux sphères qui s’interpénètrent pour faire apparaître un volume comme un noyau, une graine. Cette mandorle/noyau/graine peut être rattachée au tracé du symbole zodiacal du signe des Poissons. Deux arcs de cercles se font face et un trait joint les deux arcs (cf. schéma en tête).
Ce trait nous invite à former le cercle et ainsi à créer le vaisseau qui porte la lumière, la coquille de l’œuf alchimique. Alors s’accomplit l’acte de la fermeture du cercle ; l’Ouroboros est créé. Le commencement et la fin se confondent en un seul point. Ce point est ce qui tire de peine, d’angoisse et de danger. Il peut être astrologique, géométrique et alchimique mais jamais il ne sera astronomique, mathématique ou chimique.
Desroches Noblecourt nous dit que : « Les deux poissons sont tenus par une double ligne. En les pêchant, le défunt s’assure de son âme d’hier et de demain ». Le Poisson est le signe qui unit hier et demain ; en sa fonction d’équinoxe, il permet à demain d’être nourrit d’hier tout en restant UN. Ici la tête et la queue de l’année se rejoignent. Ainsi peut-on s’inscrire dans l’infini dans un cycle ondulatoire. Si l’on prend le tracé de la mandorle et qu’on le prolonge, on obtient deux lignes qui ondulent (cf. schéma en tête).
On peut imaginer, dans le volume, la multitude d’ondes qui avancent en spirale comme une structure ADN. Et c’est par le rituel, ce lien qui unit les mondes, que nous parcourons l’océan primordial sur la barque/mandorle qu’est le Temple et que nous y croisons les ondes pour harmoniser notre communauté avec l’univers.
C’est pourquoi le signe des Poissons est traditionnellement représenté sous la forme de deux individus placés tête-bêche et reliés entre eux par la bouche au moyen d’une corde possédant parfois un nœud en son milieu. C’est la représentation du signe du zodiaque à Chartres.
Cette ligne d’union en forme de S se fait par la bouche, symbole du Verbe créateur. Cela nous indique que la perception intuitive voire médiumnique doit être formulée et échangée au sein d’une communauté pour être utile, mais aussi consolidée et réalisée, d’où la présence du nœud qui nous rappelle que toute est lié dans l’Univers et que c’est le nœud qui permet l’union et le renforcement des énergies.
La dualité à deux directions évoque également une forme de multiplicité mais la corde assure une cohérence avec le nœud. Elle indique que, pour aller du zéro à l’infini, ou autrement dit pour aller de l’indistinction à la Connaissance, la fraternité et la Règle sont les liens essentiels à toutes les réalisations, qu’elles soient matérielles ou spirituelles. La corde permet aux êtres de rester en équilibre, de partager leurs intuitions respectives et de construire ainsi une conscience communautaire sans se perdre dans l’immensité de l’Univers.
On voit bien dans cette synthèse symbolique le symbole des deux cercles, des deux sphères, des deux mondes qui sont liés par un pont, un trait d’union avec l’idée de passage, de transmission. C’est le symbole de l’union des polarités, avec les deux cercles, comme nos symboles du Soleil et de la Lune. On est au cœur de la permanence des cycles.
Notre démarche initiatique nous amène à chercher une sorte d’approche universaliste pour percevoir l’étendue de la création (manifestée ou non) et nous approcher ainsi de l’Unité primordiale. Dès lors, une forme de syncrétisme est un moyen d’y parvenir, non pas en mélangeant toutes les démarches spirituelles (ou philosophiques) sans distinction, mais en essayant de comprendre dans chacune ce qui peut enrichir notre perception et nous faire évoluer. C’est aussi au sein de la Communauté initiatique que cette idée de syncrétisme s’exprime, dans le sens où chaque perception des Frères vient fusionner avec celle des autres pour faire émerger une Voie vers le Sacré qui dépasse chacun et qui est celle de la Communauté Universelle. Pour cela, il est nécessaire que tous, au sein de la Communauté, se donnent et donnent leur travail en totalité, sans restriction. Ce que nous sommes est ce qui nourrit la Loge à travers la Règle sur laquelle nous avons prêté serment. Pour retrouver cet océan primordial d’énergie pure, nous devons donc donner également toute notre énergie pour que la Communauté puisse s’en approcher. C’est dans le vécu rituélique en tenue et lors des banquets que cette énergie émerge et nous relie à l’énergie pure originelle.