Rappelons les deux épisodes précédents : la Communauté initiatique entre dans la Connaissance, connaît le livre fermé et peut donc formuler le Verbe. Pour maîtriser les énergies, il lui reste à vivre la symbolique des nœuds par la pratique de la corde à nœuds dont le Nombre est Douze.
Si l’on considère les nœuds de la corde, ils sont Douze. C’est ce que voit l’Apprenti sur le Tableau de Loge comme en haut des murs du Temple. Ils sont le prolongement de la corde sans laquelle ils n’existeraient pas. La corde est présente de plusieurs façons dans le rite. Notamment, elle enceint le Temple, partant de chaque côté de la porte d’Occident, ce qui protège la Communauté initiatique qui y œuvre des influences négatives, des ennemis de la lumière ; elle empêche le désordre et permet de conserver la cohérence dans la Loge. Elle est l’équivalent du mur de briques crues qui se trouvait autour des temples de l’ancienne Égypte ou encore des murs d’enceinte qui clôturent les chapelles et les églises de nos campagnes. C’est un mur d’énergie infranchissable pour toute force qui ne participe pas du monde du Temple, de la Vie. Elle est aussi une des lettres de notre alphabet puisqu’elle figure sur le Tableau de Loge. Dans ce dernier cas, elle est synthétique car elle entoure sur trois côtés toutes les autres lettres, leur donnant un cadre, un espace les rassemblant, les liant ; lors du tracé, il semble qu’elle soit le premier symbole que le Grand Architecte de l’Univers fait apparaître par la main du Frère, puisque, comme nous le verrons plus loin, rien ne peut se construire sans elle ; tous les symboles en découlent comme autant d’outils mis à disposition par le Grand Architecte pour construire l’œuvre, outils dynamisés par l’énergie portée par ces nœuds. Notons que cette corde est improprement appelée « houppe dentelée » par confusion avec les triangles qui entourent certains Tableau de Loge et avec la cordelière partant du chapeau des cardinaux.
Liés par la corde où ils délimitent des espaces, les nœuds font circuler l’énergie divine qui peut s’exprimer. Rappelons que dans tout système isolé, l’énergie se dégrade (entropie), sauf dans l’univers dans son ensemble et là où règne la Vie. Un nœud de vie enferme de l’énergie, l’empêchant de se dégrader. C’est le hiéroglyphe « chen » en forme de boucle de corde qui enferme les noms des Pharaons, qui délimite une incarnation. Le nœud sur la corde définit celui qui n’aura plus d’autre qualité que celle de Frère (rituel d’initiation), et représente son énergie essentielle. C’est la protection magique de l’être. Un Frère est un nœud d’énergie. L’Égypte écrivait le mot frère par « sn », le verrou et le signe de l’énergie. Le nœud est bien le Frère qui se déverrouille en s’intégrant dans la Communauté initiatique. Tout nœud magique concentre et assemble des énergies et c’est Isis, la grande magicienne, qui les fait. Celle-ci avait un nœud particulier « Tit », contrepartie féminine du pilier Djed, et associé au pouvoir magique.
Dans le mythe d’Osiris dont le corps a été divisé en de nombreuses parties, Isis noue les chairs afin de reconstituer le corps épars. De la même manière, la corde du Tableau de Loge préserve l’intégrité des symboles qu’elle entoure, empêche le démembrement des lettres de la langue sacrée qui forment un véritable corps de fonction cohérent. Isis utilise les nœuds magiques et permet la circulation énergétique au sein du corps du Dieu. Le nœud « tit » représente donc le symbole de la résurrection. « Tit » signifiait image, statue, forme, projet, plan, ce qui confirme que c’est la magie qui permet de tracer le Temple en harmonie avec le ciel, comme la corde qui crée l’enceinte où renaît la Lumière. Les nœuds sur la corde se tracent en lemniscate, courbe plane en forme de huit, possédant deux axes de symétrie perpendiculaires et un centre de symétrie ; il y a croisement cyclique de la corde. Cette forme est proche de celle de l’infini et montre un mouvement perpétuel et cyclique qui se prolonge d’un nœud à l’autre. Cela nous indique que nous ne pouvons pas nous satisfaire d’un dogme mais que nous devons nous appliquer à reformuler sans cesse tant nos rituels que la perception que nous en avons. Les nœuds sont l’expression de la mise en œuvre, de la concentration, de la transformation et de la transmission de cette énergie par le croisement des forces. C’est par exemple la Connaissance née de l’expérience et du travail. Un nœud peut donc se percevoir comme une expression de la « Règle qui est un lien qui libère » de nos entraves et des visions individuelles restreintes.
Il faut remarquer que les nœuds ne sont pas serrés tout en étant structurés par la lemniscate. En tension, figés, ils seraient immobiles, incapables de laisser l’énergie comme le mouvement se déployer de l’un à l’autre ; ils sont en équilibre et vibrants, contrôlés, autant transmetteurs que récepteurs, générant un flux continu ; ils ouvrent à la vie qui est mouvement dans la manifestation. La finalité du devenir d’un nœud n’est donc pas de se bloquer mais d’ouvrir au cheminement qui n’oublie pas son origine, son point de départ et sa conception ; ne seraient-ils pas porteurs du Verbe créateur ? Leur entrelacement rassemble l’énergie vitale, celle du Principe créateur.
La corde nouée autour du cou du néophyte donne un autre aspect du symbole du nœud. Elle est la première lettre que rencontre le néophyte puisqu’il entre dans le Temple couvert une corde nouée au cou qui délimite le corps et le mental. Elle va transformer l’individu pour l’intégrer à la Communauté initiatique ; il prononcera son premier serment avec elle et ne la quittera que pour les épreuves. Ce nœud n’est pas non plus serré ; il symbolise les liens qui rattachent encore le néophyte au monde profane qu’il est en train de quitter, liens qui ne disparaîtront jamais totalement mais se métamorphoseront selon des valeurs toutes différentes ; lâche, il donne une dynamique. Aucun des Frères n’a perdu la corde de son état de néophyte. Il était un être informe et, en s’intégrant à sa Communauté initiatique, elle devient tablier qui le forme par l’activation dynamique des nœuds d’énergie. La corde au cou, entrave, descend et devient moyen d’action, garante de l’intégrité de l’être et de sa capacité à être uni avec le Un. Elle se noue au niveau lombaire L2 et passe sur le nombril, centre de l’être, là où se fait la concentration spirituelle, le centre des énergies transformatrices en rapport avec l’action. Elle peut donc être mise en relation avec le « nombril » du monde, l’étoile Polaire, ce centre immobile du ciel, étoile la plus brillante de la Petite Ourse et dont la direction est indiquée par la Grande Ourse. Cette dernière constellation était appelée « la cuisse » par les Égyptiens, en rapport avec Seth. En entravant la cuisse d’un taureau, on entrave la cuisse de Seth, sa puissance comme sa capacité de destruction. Les sept étoiles (d’où le nom de septentrion) de la « cuisse du taureau », animal de Seth, sont les sept nœuds qui contiennent toute la puissance du ciel qui se concentre dans le moyeu de la roue, la Polaire. La corde permet ainsi le centrage de l’être. Le mot tablier s’écrit en hiéroglyphe « mst », le signe du ciel qui suit trois peaux de renard liées qui signifient naître. Ces peaux sont attachées par un nœud et peuvent être mises en relation avec les trois grades de l’initiation.
Si l’on considère les espaces entre les nœuds de la corde, ils sont Douze et il y a donc treize nœuds. C’est ce que voit le Compagnon. Par eux, nous pouvons maîtriser les énergies, tracer les formes essentielles pour construire.
Si la corde du Temple couvert, ou celle du Tableau de Loge, est ouverte, c’est qu’il faut l’empoigner, la manipuler pour qu’elle vive et fasse apparaître les autres symboles ; elle permet au Compagnon de pratiquer l’Art du Trait, de jouer avec les Nombres, de remonter vers la Cause et donc de pratiquer l’Orient. Il s’agit de tendre le cordeau qui devient alors une corde d’arpentage et peut mener à l’Étoile du Temple : en permettant tout tracé, elle peut créer l’espace sacré et on ne peut rien construire sans elle. La Chine Taoïste l’affirmait, la considérant comme le premier des instruments de mesure, lié à la divinité suprême, Shang di : « Lorsqu’on mesure au cordeau, c’est une droite sans sinuosité, une longueur sans limite, une durée sans lacune... La divinité suprême en a fait l’origine des êtres... On se meut en prenant pour loi le cordeau » (Huainan Zi V, 21a).
Pour Kepler, la géométrie a deux trésors, le théorème de Pythagore et la division en moyenne et extrême raison. La corde se déforme à volonté et est à l’origine de la géométrie (Yvo Jacquier) ; les points particuliers sont des nœuds comme dans le corps, les articulations, les vertèbres qui permettent la mise en mouvement (« nodus » en latin signifie aussi articulation, vertèbre). En géométrie, par des renversements ou basculements (une symétrie par exemple), il est possible de rendre visible l’invisible tout comme le vent, par nature invisible, fait gonfler les voiles pour faire avancer le bateau et révéler l’action divine. Le jeu des points et donc des mesures entre chacun, permet de tracer et de faire vivre les Nombres, de pratiquer une magie qui formule et manifeste la vie. Concrètement, en tendant la corde entre des nœuds, on définit des lignes droites, des distances et des espaces et donc des formes géométriques, notamment celles de base comme le triangle équilatéral, le carré long argenté (2x1. C’est l’espace de manifestation du Temple couvert, son étendue et donc tout ce qui existe), le carré, des triangles isocèles et, bien sûr le triangle rectangle (3-4-5), clef pour commencer à construire le Temple à partir de la Pierre d’Angle. Mais il est aussi possible de faire des polygones (pentagone, hexagone...). La corde à nœud est ainsi un outil de construction universel qui nous relie aux dimensions de l’univers. La géométrie sacrée, en utilisant les nœuds, imprime dans le plan des points d’énergie sur lesquels, en volume, on peut élever une construction sacrée selon des proportions divines. L’acte fondateur de tendre le cordeau qui est d’origine céleste, imprime son caractère sacré à l’édifice que l’on construit. La Communauté initiatique peut ainsi œuvrer en conformité avec le plan divin, en résonance avec l’univers. Les bâtisseurs du moyen-âge utilisaient cet outil pour tracer, reporter des rapports et construire, les espaces de la corde correspondant à une coudée. On comprend donc qu’au grade de Compagnon, elle devient l’outil principal pour pratiquer la géométrie sacrée. Dans la Pierre Cubique, les sommets des différents polyèdres sont des nœuds d’énergie qui font jouer les Nombres selon la divine proportion. Le Frère prend sa destinée en main avec cet outil, passant d’un état de potentialité à un état d’œuvrant vers le Chef d’œuvre sous l’égide des maîtres dans la Chambre du Trait. Le parcours du cheminement est plus important que le but ; il s’agit de donner du chemin à ses pieds, de la « corde à ses nœuds » comme moyen d’éveil pour mener à la magie des formes et des Nombres.
Il s’agit d’une pratique difficile. Comme chacun le sait, rien n’est plus dur à réaliser que la simplicité. La marine à voile nécessite une expérience et une pratique éprouvée pour placer et mettre en tension les cordages. Le nœud doit à la fois être efficace dans son maintien durable et dans son dénouement qui doit être rapide et facile à réaliser dans les manœuvres. Le dénouement est d’ailleurs une expression qui exprime le résultat, souvent favorable, d’une enquête ou d’une intrigue. « Nodus », en latin, signifie nœud mais aussi difficulté, nœud intrigue d’une pièce, et l’on dit parfois que celui qui n’arrive pas à résoudre un problème en arrive à « se faire des nœuds au cerveau », à se piéger soi-même dans les méandres de réflexions souvent stériles ou contre-productives. Ce nombre Douze doit se maîtriser par la démarche initiatique, car il peut être dangereux. En effet, la corde, maniée dans un but de pouvoir, peut mener à une mort inutile, comme l’évoque la lame XII du tarot de Marseille, le pendu, évoquant un être qui n’a pas réussi à réaliser son cycle astrologique (ou karmique), n’a vécu que selon sa propre règle ou selon une initiation passive et mystique, et finit la tête en bas, un pied entravé, marchant sur la tête.
En fait, le Douze, c’est l’Homme universel, le tout, donc le Un. Ce Nombre est formulé par la Chaîne d’Union, autre forme de la corde à nœuds. Il en résulte la naissance de la fraternité qui fait vivre l’amour et un lien universel.
Un des noms égyptiens du nœud, « Tches », signifiait aussi vertèbre, cou (d’où la corde au cou ?), lier, tisser, unir, construire, assembler mais aussi discours et incantation. Le nœud permet la prise de parole rituelle et donc de nommer un être ou une chose et d’en connaître le Nombre. D’où la prise de parole rituelle : « ...et vous tous mes Frères selon les Nombres qui vous sont connus ». L’ensemble des Frères connaît tous les Nombres et peut formuler, pratiquer une vie en esprit. Il faut ici insister : le Nombre n’est pas individuel mais est caractéristique d’une espèce, animal, végétal, minéral. Il correspond à une structure et n’offre aucun choix à l’être ou la chose qui le porte. Seul l’homme peut y échapper et est mutable face à son Nombre : il peut le modifier, d’où les grades pour entrer dans tous les aspects des Nombres. La corde porte les douze essentiels qui régissent la création ; elle les fait vivre et les fait danser. Pour Steve Desrosiers, le Douze correspond à l’achèvement d’un ensemble harmonieux et parfait. Dans la tradition hébraïque, il correspond à la plénitude. Pour R. Allendy, c’est l’univers formant un tout. Il est le fonctionnement du cosmos d’où les signes du zodiaque. La corde établit bien la relation entre le Ciel et la Terre, entre l’Homme zodiacal et l’espèce humaine, comme l’indique la Table d’Émeraude. La corde à nœuds refermée est alors comme l’Ouroboros, le serpent qui se mord la queue, symbole du cycle de la vie et de son éternel recommencement ; le début et la fin sont joints à l’image d’une année solaire et de ses douze mois. En physiologie chinoise, il y a douze méridiens principaux, cordes cutanées, sièges de nombreux nœuds. Les nœuds et les méridiens ont en commun la circulation énergétique. Il y a bien un lien entre les nœuds du corps humain et les nœuds magiques que nous évoquons. En effet, C. Jacq (« Le monde magique de l’Égypte ancienne ») précise : « Le magicien égyptien passe une bonne partie de son temps à faire des nœuds. Un nœud magique est un point de convergence de forces unissant monde divin et monde humain... Les nœuds célestes trouvent d’ailleurs leurs correspondances dans les nœuds du corps humain, les points sensibles où se rencontrent les flux énergétiques dont dépend notre existence... La magie des Nombres est indissociable de celle des nœuds. Le Nombre est considéré comme un nœud abstrait ». Cela rejoint les points d’acupuncture, nœuds énergétiques dont le mode de circulation régule la circulation de l’énergie.
On peut voir la corde comme la matrice céleste qui permet la naissance de chaque Frère et d’en faire un enfant de la Veuve. Cela s’accomplit par le mythe, fondement du rite. Le mot nœud vient aussi du grec « neo », filer, tisser, entrelacer. Il est donc un outil pour tisser, l’art d’entrelacer des fils et de faire des nœuds pour rendre une toile solide dans laquelle tout peut être enveloppé comme dans un cocon, un linceul où l’on peut naître. Les nœuds ancrent bien le mythe sur terre, l’infini dans le fini, l’éternel dans le présent, et garantissent la résistance des liens fraternels face aux épreuves de la vie communautaire.
Les nœuds de la corde sont aussi appelés lacs d’amour car ils sont à la fois centre de diffusion et de réception de l’énergie qui fait tenir l’univers en cohérence. Ils sont un champs de force, un réservoir d’amour, un puits d’amour ou d’énergie divine, qu’ils concentrent et diffusent dans tout l’espace du Temple où cet amour peut pleinement s’exprimer et en faire un lieu où la Lumière naît d’elle-même par la communion initiatique. Ils sont le symbole du lien amoureux, l’amour étant cette force d’attraction universelle qui lie les êtres et les choses dans l’univers, et génère la Vie dans le monde manifesté. Le mot lac vient ici du latin « laqueus », lacet, nœud coulant, filet, piège, liens. Entrer dans ce lien plein d’énergie fait entrer dans la Vie, au-delà de l’existence. Cela renvoie au plus connu des nœuds égyptiens : la croix de vie « Ankh ». C’est une lanière de sandale, donc une corde bouclée, qui signifie aussi miroir, vie, serment, vivre et jurer. Quand on jure un serment, on engage sa vie. Le néophyte prononce son serment et se lie déjà à la Communauté initiatique ; il suit le cordeau ; on comprend ainsi la phrase du rituel de consécration du Temple : « Suivre le cordeau c’est suivre le don de vie ».
Lien universel, la corde à nœuds unifie les énergies et crée des espaces permettant la création. Elle harmonise les êtres et les choses qu’elle embrasse, le haut comme le bas, et permet ainsi aux Frères d’exercer leurs fonctions, de sentir et de partager les énergies. Dans le Temple couvert, en tant que nœud, nous nous fondons dans l’univers auquel nous sommes ainsi liés comme tout ce qui existe, mais en conscience. Les espaces réguliers que forment les nœuds montrent une sorte de chaîne, celle des révélations qui relie les Frères présents aux Initiés Passés à l’Orient éternel, à ceux qui ont précédés mais aussi à ceux qui suivront ; c’est la chaîne d’union, autre forme de la corde où chacun fait nœud viscéralement, insuffle une énergie et s’ancre dans la loge. Cet aspect englobant fait de la corde le symbole de la Loge. Cette chaîne est donc une forme magique de la corde où se démultiplient les énergies et qui relie les Frères ; c’est même un générateur d’énergie. Cela développe une puissance capable de réaliser une intention initiatique issue de la Sagesse divine et de faire vivre le Verbe ici-bas. Ce geste comme la plupart des autres gestes rituels, nous rappelle qu’une Communauté initiatique travaille essentiellement à créer des liens. D’une manière plus large, les nœuds servent sur le chantier à de multiples assemblages, notamment dans le cordon tenant les sceaux de fonction portés par les officiers et qui stimule le centre énergétique cervical. C’est aussi le cas de l’accolade fraternelle qui trace une corde à nœud en double carré ; par trois fois, les mains activent l’énergie de l’autre Frère et surtout de la fonction qu’il exerce par l’épaule, celle qui porte une charge (donc une fonction). De même, la mise à l’ordre au grade d’Apprenti forme un triangle rectangle bien proche du 3-4-5 avec trois nœuds : gorge, épaule, coude. Et le signe du Compagnon, partant du cœur pour former le signe égyptien du « ka », poings fermés comme un nœud, est la capacité à tendre le cordeau et donc à savoir tracer en conformité avec les proportions divines.
C’est bien la fraternité, fondement de notre voie spirituelle, qui fait vivre et unit tous les nœuds d’énergie, comme le font les neurones, en enrichissant l’énergie universelle qui n’est que conscience. Puisse notre Loge être toujours en capacité de s’intégrer à l’énergie cosmique.