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II.3.b La protection de la Communauté initiatique

         Pour ce qui est de l’extérieur, les

communautés initiatiques ont longtemps

été l’objet de convoitises, de jalousie. Les

tentatives de contrôle ont été fréquentes et

elles ont donc dû faire face à de nombreux

détracteurs, à de multiples ennemis,

envieux de savoir-faire et de pratiques

jalousement gardés. Mais le monde a

changé et cela n’existe plus vraiment car

les loges sont généralement peu libres et

ont peu de richesses matérielles. Nous ne

vivons plus dans des temps troublés où le

Franc-Maçon devait se réunir dans des

lieux tenus secret sous peine de

répressions politiques. Les prises de

pouvoir peuvent éventuellement perdurer au

niveau des obédiences.

         La protection de la Communauté

initiatique qui s’exerce en dehors du

Temple est à la charge de chacun de ses

membres. Le principal outil de protection

qu’ils devront utiliser est

celui de la discrétion. Mais il ne s’agit pas alors de se contenter du respect d’un secret

maçonnique dont le sens réel a été complètement dévoyé puisque le sens originel concernait

l’incommunicabilité du vécu maçonnique. Il s’agit plutôt d’une discrétion visant à ne pas

dévaloriser la Communauté aux yeux de profanes que l’on aurait approché ou que l’on pourrait

approcher par la suite. Le rôle des parrains proposant des profanes n’est pas à négliger. Mais

c’est aussi le travail des autres frères quel que soit leur avancement sur la voie initiatique,

sans publicité tapageuse. Chacun doit considérer qu’il est en permanence le reflet de sa

Communauté et qu’il doit en permanence veiller à ce que ce reflet ne soit jamais terni. Il ne

s’agit pas seulement ici de protéger un espace bien défini durant un temps précis, mais de

protéger un groupe humain à travers ses membres et ce dans quelque domaine spatial et

temporel où ils se trouvent.

         Cependant, à notre époque, le danger vient généralement de l’intérieur. Les outils de

protection sont notamment la vigilance, le secret, la reconnaissance et le silence. La

vigilance est donc de mise pour garder et protéger le Feu vivant et permettre de continuer sa

transmission. Le sens de l’offrande permet au Feu d’être alimenté et de vivre. Il est donc

demandé à chaque frère de rester vigilant face à son devoir. Chaque maillon est important. La

chaîne d’union cristallise l’idée de cohésion. Il n’y a pas de frère plus important que d’autres.

Chacun, s’il est sincère dans sa démarche et honnête avec ses frères, participe à la

protection de la communauté initiatique et l’Amour, symbole de la loi d’Harmonie, peut régner.

          Chaque frère apporte sa pierre à l’édifice. Le Temple devient alors une forteresse

protectrice qui peut rayonner et faire le lien entre les mondes. Il s’agit bien de réaliser une

symbiose seule manière de ne pas tomber dans le chaos, la confusion ou la dispersion. Il

s’agit de concentrer les énergies de tous pour que la loge constitue un être conscient

supérieur à nous-mêmes, symbolisé par l’homme zodiacal et qui devient un rempart

protecteur contre la disharmonie. Rappelons qu’une Communauté initiatique est un

rassemblement d’êtres (hommes ou femmes) animés d’un même désir : comprendre le

Mystère de la Vie et de la Mort, en vue d’un confondement avec la Cause. Son but est la

préservation des voies traditionnelles qui mènent à la Connaissance.

         Cependant, tout part de la Chambre du Milieu, si elle est vraiment connaissante et fait

vivre tous les offices. C’est elle qui régule le feu de l’athanor qu’est l’autel, à l’Orient. S’il est

mal régulé, tout peut s’arrêter ou tout peut exploser. La régulation, c’est la Règle. Alors, la

Loge peut faire vivre les symboles. Reprenons ces trois points sous l’angle de la protection.


         Une Communauté initiatique est avant tout un ensemble de fonctions, cohérent et

rendu vivant par des frères qui officient dans et hors du Temple. Mais l’essentiel réside dans

les fonctions créatrices qui sont l’émanation du Vénérable Maître et qui doivent être

manifestées. La Chambre du Milieu les met en action.

         Le Passé Maître n’est pas à proprement parlé une fonction ; il est une incarnation de

l’ancêtre et rend présent les Initiés Passés à l’Orient Éternel. Il veille à la transmission et à la

tradition particulière de la Loge. Il se révèle également dans la fonction du Couvreur car, ayant

franchi toutes les portes, il est connaissant de tous les noms qui permettent de les franchir.

C’est par lui que le Vénérable Maître tient sa fonction ; il le protège tout au long de son office.

Il est proche du trône de la Veuve, à l’Orient ; un des noms de celle-ci, comme nous l’avons

vu au chapitre précédent, est l’Enceinte à la fois parce qu’elle ceinture le Temple, unit les

frères à l’intérieur et parce qu’elle met au monde les Maîtres. Un autre des noms de la Veuve

est Tradition. Cette dernière est un pilier pour éviter tout dispersement et désordre dans la

Communauté, car elle assure une cohérence vitale à travers les temps et les hommes. Cette

tradition se révèle au travers d’un rite particulier et de son expression au travers des rituels.

Une Communauté initiatique, à l’image de toute entité vivante, n’est pas éternelle. Étant née

physiquement dans le temps, elle est appelée à mourir physiquement dans le temps. Mais

elle est également hors du temps car elle s’inscrit dans la Tradition initiatique, éternelle et

intemporelle. Une loge initiatique préserve les voies de sa tradition qui mène à la

Connaissance. Elle œuvre pour faire vivre le Feu créateur et l’égrégore communautaire qui est

la quintessence de l’Esprit communautaire insufflé par le Grand Architecte de l’Univers et la

Veuve.

         Le Vénérable Maître est élu par la Communauté pour veiller à sa pérennité et à son

fonctionnement. Il transmet le Feu de l’origine, la loi d’Amour. Il est le garant du plan de travail

orienté vers le Mystère et il œuvre pour le mener à bien. Il est protégé par le Passé Maître

situé derrière lui, au Septentrion de l’Orient, de la même manière que le Pharaon Khephren

de l’Égypte ancienne est protégé par le dieu faucon Horus derrière sa nuque. Cet Horus est

Horus l’ancien dont un œil était le soleil et l’autre la lune. Peut-être peut-on l’assimiler

au Delta lumineux ? Cette protection se prolonge à ceux qui accomplissent les fonctions

dans le Temple couvert, les Maîtres qui sont le démembrement du Vénérable Maître. C’est

pourquoi la serviette à la table du banquet ceint la nuque des Maîtres. Plus largement,

chaque Frère est une émanation du Vénérable Maître et se doit d’incarner le nombre du grade

que révèle son tablier.


         Toute régulation dans une Loge est basée sur une Règle. C’est elle qui structure la vie

de la Communauté, sa capacité vitale et elle préserve du désordre. Un autre des noms de la

Veuve est la Règle. Le Vénérable Maître, avec elle, reforme le couple archétypale. Chaque

Frère est né du Vénérable Maître, a été créé par lui ; la Règle le fait donc naître et devient sa

compagne, sa parèdre. Parler, comme on l’entend parfois, de la part féminine d’un Frère est

une aberration ; le féminin qui accompagne le Frère est la Règle et elle lui assure sa

cohérence. Mozart l’a montré dans les « Noces de Figaro », « Don Giovanni » et « la Flûte

enchanté » (ou plus exactement « la Flûte magique »). A chaque fois, la femme proche du

héros est en fait la Règle avec qui il accomplit enfin le mariage alchimique dans la « Flûte

enchantée.»

         Tout part de la Règle archétypale, universelle. La Lumière est la matière première de

l’œuvre. En tant que fils de la Lumière, nous combattons les enfants des ténèbres acharnés à

détruire le Temple. Pour cela, nous utilisons trois outils opératifs liés à la Lumière : les trois

grandes Lumières nommées la Règle, le Compas et l’Équerre. La première, non écrite

(contrairement à un livre révélé), est efficace car elle est Amour. La Connaissance sur laquelle

se fonde la Règle est immuable car elle est liée à l’Esprit. Mais si celui-ci est intangible, le

corps est en mouvement et l’âme fait le lien. Pour nous mouvoir harmonieusement, nous

avons besoin de donner une forme à cette Règle, de lui donner une incarnation : chaque

Communauté initiatique doit avoir sa règle permettant une libre circulation de l’énergie

contenue dans la Lumière corporisée.

          Cette règle de vie de la Communauté est formulée pour être utilisable mais n’est pas

figée en précisant ce qu’il faut faire ou ne pas faire. Le rituel en est l’expression manifestée et

contient tous les outils nécessaires et suffisants qui permettent à l’Initié de comprendre,

accepter et vivre cette règle. Elle est ainsi quelque chose de vivant, car sa perception passe

par le vécu d’actes magiques que constitue le rituel. Vivre le rituel nous transporte dans un

autre monde, nous fait sortir de nous-mêmes, pour construire et participer à autre chose que

ce que nous appréhendons quotidiennement. Cette autre chose, c’est la Communauté, dans

et pour laquelle nous œuvrons. Sa perception et sa compréhension s’est construite avec le

temps, par l’expérience et le vécu de nos Anciens, passés à l’Orient éternel, mais toujours

présents parmi nous. Formulée par des hommes, elle est la traduction de leur perception du

mythe de création qui s’exprime par un rite, et donne les concepts de base qui permettent à

la Loge de fonctionner. La compréhension que nous en avons, évolue selon le temps et

l’espace. Elle n’évoque que le fonctionnement intérieur de la Loge et pas du tout le monde

extérieur, et assure la parfaite exécution des fonctions. Cependant, un danger insidieux peut

venir de la volonté de faire vivre la Communauté initiatique « comme avant », de vouloir revenir

à telle ou telle époque ou de vouloir ne rien changer. Tout ce qui concerne les formes, les

apparences, les formulations doivent s’adapter à l’ici et maintenant ; c’est la clef de

l’efficacité opérationnelle. Un système ancien est souvent inadapté. Elle est ainsi l’axe de

cohérence qui empêche les forces centrifuges qui détruisent tout corps en mouvement. A

toute question vitale, y compris la survie même de la Communauté, s’y trouve le moyen de

trouver une réponse qui permet d’avancer sur les voies de la Sagesse, de la Force et de

l’Harmonie. Si tous les frères s’intègrent en cohésion au travail de la loge, et que l’Harmonie

règne, alors la Communauté initiatique n’a rien à redouter de l’intérieur. En s’unissant autour

de la Règle, ils peuvent alors vivre le Feu Sacré et, de cette cohésion, la Communauté

initiatique en retour protège les frères œuvrants au sein de la loge.

         La règle implique donc chaque Frère pour faire sien les éléments qui la constituent.

Son efficacité tient au fait qu’elle n’est pas imposée mais choisie, contrairement à un

règlement. Chacun a son propre rapport avec elle, et se doit de la vivre dans l’intérêt de la

Communauté. Elle est à la fois un choix et un devoir que nous nous imposons nous-mêmes.

Cela la rend vivante et magique. Sa formulation condensée est donnée lors du rituel

d’Initiation. Lors du rituel d’affiliation d’un Frère, elle est lue, non pas par un Frère, mais par

l’ensemble des Frères, chacun exprimant tour à tour ses composantes ce qui la rend vivante.

         La règle permet de s’assurer que le monde profane ne vient pas créer de la

disharmonie et que les passions, les egos, les désirs personnels, la perte de la primauté du

devoir ne prévalent pas dans l’existence de chacun. L’absence du respect de la règle, la

dispersion dans l’orientation de l’existence, la perte de la Tradition sont des sources de

désordre et d’obscurité, et donc de disharmonie, ce qui peut devenir fatal. La Communauté

initiatique doit donc essentiellement être protégée de l’ego des frères, de leurs opinions et

ambitions. Ce n’est qu’à ce moment que la personnalité du Frère peut se développer et

s’épanouir sans renoncer à ce qu’elle est ; on devient alors ce que l’on est. On reconnaît

aisément une loge qui n’est pas une Communauté initiatique quand elle est le théâtre de

conflits de personnalité. Éric Salmon, responsable de l’atelier à la Fondation de l’œuvre Notre

Dame à Strasbourg le précise ainsi : « Un tailleur de pierre ne dira jamais je pense mais

l’atelier pense. C’est difficile à comprendre pour certains, mais c’est ce qui fait notre force.

L’esprit de corps continue à faire notre particularité.»

         Quant à l’ambition, l’« Interprétation de la Gnose » (Manuscrit de Nag Hammadi)

précise : « N’accuse pas ta tête de ne pas t’avoir désigné comme œil, mais plutôt comme

doigt, et n’envie pas celui à qui a été donnée la part de l’œil, de la main ou du pied. Rend

plutôt grâce de n’être pas à l’extérieur du corps mais de posséder la même tête pour laquelle

existent l’œil, la main et le pied, et le reste des membres.» Chacun n’a pas à penser à des

fonctions hautes mais à assumer celles qui lui ont été attribuées, en harmonie avec la

dernière phrase du viatique d’Apprenti, la parfaite intégration à la Communauté initiatique ;

c’est cela qui la protège. Une des clefs est le travail en loge qui est une offrande à la

Communauté. Si ce travail est accompli en rectitude la Magie de la conscience permet à

tous de vivre la Connaissance selon les nombres qui lui sont connus. L’énergie ainsi émise

permet de nourrir la conscience Universelle, et pour chaque frère de se relier à elle et ainsi la

rendre vivante. Cette énergie créée par l’offrande apporte cohérence, équilibre et harmonie au

sein de la Loge.


         Dès lors, la vie des symboles peut protéger la Communauté initiatique. Le langage

initiatique, qui assure une convergence de la manière de formaliser les concepts, met en

cohérence les apports de chacun et permet à la méthode initiatique de dépasser les visions

personnelles. « La Loge est le lieu sacré et couvert ou la lumière naît d’elle-même par la

communion initiatique ». En cette phrase du viatique d’Apprenti est résumé ce chapitre. La

Loge se forme dès que les frères d’une communauté entrent en communion par la mise en

œuvre d’un rituel. La Communauté initiatique assemblée engendre la Loge, et le Temple est

le lieu où la Loge est en action. La protection de la Communauté initiatique implique donc la

protection du Temple et de la Loge. Le Tableau de Loge nous révèle comment cette protection

s’opère et pourquoi elle s’opère. (voir tracé ci-dessus)

         Les symboles enceints dans cet espace sont les paroles divines qui permettent la

circulation de la Lumière, tout comme les fonctions incarnées dans le Temple permettent la

circulation de la Lumière depuis son origine à l’Orient jusqu’à son accomplissement dans la

chaîne d’union et son partage à la table du banquet après la sortie à la porte d’Occident.

         La porte et la corde à nœuds protègent la Loge et donc l’intérieur de l’extérieur mais

aussi l’extérieur de la puissance émise de l’intérieur. Cette porte n’est pas unique mais la

formulation de la multitude de portes se trouvant dans le Temple. Elle est gardée par une

fonction porteuse de l’épée, matérialisation de l’âme de la Règle. La corde est elle aussi une

matérialisation de la Règle dont elle est porteuse de la magie créatrice. Elle est l’enceinte

matricielle et nourricière. On pourrait croire que seule l’enceinte et la porte protègent la

Communauté initiatique, mais ce serait oublier l’essentiel qu’est la force de cohésion qui unit

les symboles entre eux car chaque symbole n’est pas une entité propre née d’elle-même

mais une entité née du démembrement du Un. L’unité que forme l’ensemble des symboles est une formulation de l’Amour.

         Il existe plusieurs portes dans le Temple. Celle de l’entrée est le premier rempart et le

garant du bon déroulement du rituel dans le Temple couvert. La Communauté initiatique

travaille toujours à couvert non pour se protéger mais pour protéger ceux qui ne sont pas

préparés à recevoir la lumière. Le viatique d’Apprenti précise : « Parce que toute recherche

ésotérique doit s’accomplir dans le secret du Temple et ne saurait être, sans risque, dévoilée

à celui qui n’y est pas préparé.» Chacun doit passer en humilité après avoir déposé ses

métaux. Cette porte permet d’accéder au lieu d’accomplissement des fonctions créatrices.

Le garde extérieur ou Tuileur ou Couvreur selon les rituels, vérifie que la loge est bien couverte

et il préserve le secret entre l’intérieur et l’extérieur du Temple. Nous ne sommes plus dans le cadre des réunions d’antan où son rôle était d’éloigner les « Cowans1 ». Si le Couvreur ne

laisse pénétrer dans le Temple que des êtres de devoir et de connaissance, il ne laisse sortir

que des œuvrants ayant fourni un travail authentique pour restituer au-dehors l’œuvre

commencée au-dedans. Saint Bernard le confirme : « Rien ne peut venir du dehors vous troubler ou vous attrister, tant qu’entre vous règnent la concorde et la paix fraternelle »2.

         Si la concorde et la paix ne régnait pas durant les travaux, alors la chaîne d’union qui

permet de clôturer les travaux ne pourrait avoir lieu. Si l’œuvre n’était pas accomplie dans le

Temple couvert, alors nous ne pourrions sortir par le Porte d’Occident et rejoindre la Table du

Banquet. Il est dit qu’il faut lutter contre le Couvreur, dans une épreuve indispensable pour

franchir la porte. Le tuilage en est un des aspects. Tout initié est un guerrier qui se prépare

sans cesse à cet affrontement. L’épée du Couvreur est un feu qui foudroie celui qui est

indigne, mais qui transmet l’Esprit de création à celui qui en est digne. Cette porte possède

un verrou. En Égypte ancienne, les verrous se trouvaient dans la partie intérieure des salles

(seul le verrou du Naos se trouvait à l’extérieur). Le gardien du seuil est symboliquement

double, à l’extérieur et à l’intérieur. C’est ce dernier qui peut tirer le verrou et ainsi ouvrir la

porte. En langue hiéroglyphique le verrou s’écrit « s » et frère s’écrit « sn » qui veut

également dire ouvrir, entrée, seuil. Le « n » est le signe de l’énergie. Les frères sont donc à

la fois des verrous qui permettent ou non la circulation de l’énergie, mais également des

gardiens du Temple, capables d’ouvrir le verrou qui libère l’énergie mais aussi de bloquer cette

énergie en verrouillant la porte.

         La porte du Tableau de Loge nous montre comment la franchir. Devant celle-ci se trouve

trois marches. Nul n’entre en ce lieu s’il ne connaît pas ce nombre dans sa chair car ce

nombre est celui de la fraternité, le trois en un qui permet de dépasser ce dualisme et

d’entrer dans la dualité créatrice.

         D’autres portes existent dans le Temple, qui s’ouvrent au fur et à mesure du rituel, à

commencer par celle de l’Orient qui fonctionne d’une manière autonome, sans intervention

extérieure par la simple volonté du Vénérable Maître et l’action de la Règle.

         La porte de la sortie permet la « Sortie en Gloire » de la Communauté une fois le rituel

accompli dans le Temple couvert. Elle ouvre sur la table du banquet, la Table de l’Or où sont

partagées les nourritures issues de la transmutation que sont le pain et le vin.

1

 Cowan (pluriel cowans ou (obsolète) cowanis)

- Un ouvrier en pierre sans mortier ; un tailleur de pierre qui n’a pas fait

d’apprentissage.

- ( Franc-maçonnerie) Une personne qui tente de se faire passer pour un franc - maçon

sans avoir expérimenté les rituels ou passé par les diplômes.

- Un escroc (argot) : une personne curieuse ou indiscrète.

- (en usage attributif) Non - initié, extérieur, « profane ».

2

 Sermon 29 sur le Cantique des cantiques


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